
On va pas se mentir : ces derniers temps, le cacao fait la une… Et ce n’est pas que pour de bonnes raisons. Les prix ont explosé. Les récoltes s’effondrent. Les industriels paniquent. Mais cette crise, chez Tarquin Chocolatier, on la voyait venir de loin. Et pour être honnête, on n’est pas vraiment impactés. (Enfin moins que les autres)
Pourquoi ? Parce qu’on a toujours refusé de jouer selon les règles d’un système archaïque et périmé .
La crise actuelle touche principalement l’Afrique de l’Ouest — le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Cameroun — qui assurent à eux seuls plus de 90 % de la production mondiale. Des pays où, pendant des années, on a poussé les petits producteurs à planter des variétés hybrides comme le CCN-51, au rendement élevé mais au coût environnemental désastreux : déforestation massive, appauvrissement des sols, destruction des nappes phréatiques… Tout ça pour alimenter une industrie du chocolat de masse à bas coût.
Mais le vrai scandale, c’est ce qu’on vous a fait croire : qu’une tablette de chocolat peut coûter 2 euros. Faux. Ce n’est pas possible. Pas sans léser quelqu’un dans la chaîne de valeur. Et devinez qui trinque ? Les planteurs, toujours. Ceux qui travaillent dur, souvent dans des conditions précaires, pour produire un cacao qu’ils sont contraints de vendre à perte.
Et puisqu’on parle de crise, parlons aussi de ce qu’on entend régulièrement : « Le cacao va disparaître d’ici 2050 » ou « Il n’y aura plus de chocolat pour tout le monde ». Là aussi, soyons clairs : c’est faux. Lors de mes voyages, j’ai vu de mes yeux la réalité du terrain. Des plantations de cacao se créent tous les jours. Nous-mêmes, chez Tarquin, nous avons participé à la mise en place de nouvelles plantations, notamment en Indonésie et sur l’île de Sulawesi. Ce mythe de la disparition du cacao est une manière bien pratique pour certains industriels d’augmenter leurs marges et de semer la panique générale.
La vraie problématique, c’est la rentabilité pour les planteurs. Si la culture du cacao n’est pas viable économiquement, les producteurs se tournent vers d’autres cultures plus rentables. Et c’est précisément pour cela qu’il est essentiel de mieux rémunérer celles et ceux qui cultivent. Si tout le monde est justement payé, il n’y a aucune raison que le bon chocolat disparaisse. Au contraire, il continuera à exister, et à rayonner.
Chez Tarquin, on a toujours refusé ce modèle.
Depuis nos débuts, nous travaillons directement avec des planteurs en Amérique latine et en Asie. Nous avons également, des projets en Afrique, mais cela prend du temps. Nous voulons faire les choses bien. Pas de trading opaque. Pas d’intermédiaires douteux. Nous rémunérons nos producteurs au juste prix, indépendamment du cours de la bourse. Ce sont de véritables partenaires, avec qui nous construisons sur le long terme. C’est aussi pour cela que je me rends deux fois par an sur le terrain : pour voir, comprendre, améliorer, échanger. Pour être fidèle à notre mission.
Alors oui, nos tablettes coûtent plus cher que celles des rayons de supermarché. Mais elles ne coûtent pas cher : elles sont au juste prix.
Un prix qui permet à nos partenaires de vivre dignement, de scolariser leurs enfants, de préserver leurs terres.
Un prix qui reflète la réalité du travail artisanal, du respect de la planète, et de la qualité d’un produit pensé de la fève à la tablette.
La crise actuelle est un réveil brutal pour une industrie qui a trop longtemps fermé les yeux. Mais elle peut aussi être une opportunité : celle de repenser notre manière de consommer. De remettre du sens dans nos choix. Car en tant que consommateur, vous avez le pouvoir. Chaque tablette achetée est un vote pour le monde que vous voulez voir demain.
Alors oui, achetez moins. Achetez mieux, achetez Tarquin.
— Tarquin Fontaine
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